Viser le barreau ou le notariat quand on fait des études de droit ou l’ouverture d’un cabinet quand on suit une formation en psychologie est le propre de nombreux étudiants. Mais chaque filière recèle des débouchés moins connus.
«Des notaires au Luxembourg, il y en a 36, pas 37. Même si le métier est connu des étudiants en droit, ce n’est pas forcément celui qui leur offre le plus de perspectives de travail», illustre Romain Raux, conseiller en orientation du Service des études et de la vie étudiante de l’Université du Luxembourg. «Ce qu’on sait moins, c’est que la police a besoin de juristes, de même que le milieu associatif, ainsi que de nombreuses entreprises pour, par exemple, du recouvrement de créances, des contrats de vente, du droit du travail». Quant aux profils de psychologue, «ils sont très demandés dans le secteur industriel pour de la conception de produits et du marketing. Ce sera par exemple l’agroalimentaire ou encore la conception automobile pour identifier quelles matières, couleurs, etc. vont plaire aux utilisateurs».
Le principe est applicable à n’importe quelle formation, «il faut faire preuve de curiosité, encourage Romain Raux. Le diplôme est une excellente base mais les étudiants doivent identifier quelles compétences ils peuvent transférer sur le marché du travail. La rigueur et la méthodologie pour le droit, sens aigu de l’écoute et l’empathie en psychologie». Il conseille d’utiliser les stages lors des études pour explorer le marché du travail en suivant ses envies.
(Séverine Goffin)