Lors d’un entretien avec Adriana Karembeu, diffusé tout au long de l’émission Pour le meilleur et pour le pire, à l’antenne ce 9 septembre dès 23h10 sur M6, Patrick Estrade tente d’analyser et d’expliquer les comportements des couples. Selon lui, “les non-dits accumulent la rancune”. Il profite ainsi de cette médiation pour entendre les histoires livrées par l’ex-mannequin et donner des conseils pour avancer.
Psychologue, psychothérapeute, écrivain et même conférencier, Patrick Estrade pratique la psychothérapie analytique depuis plus de 30 ans. « Deux aspects m’ont plu [dans cette émission]. Le premier est que je me suis senti très proche du concept. Je me retrouvais dans un univers aussi familier que celui de mon cabinet, explique-t-il. D’habitude, lorsqu’on convie un psy à une émission, on le cantonne à quelques questions, souvent assez générales. Ici, j’y ai vu une très grande chance de pouvoir m’exprimer plus longuement sur des sujets que je trouve importants pour les gens. La seconde raison est que j’ai été entendu sur un point qui me semblait indispensable : être et rester en contact avec les couples et pouvoir échanger avec eux ». Pour certains d’entre eux, la discussion avec le professionnel a continué bien après le tournage.
Parallèlement à ce travail, celui qui donne régulièrement des conférences et des séminaires dans toute la France écrit également des chroniques et participe à des articles pour diverses revues. Dans Pour le meilleur et pour le pire, son but est de faire comprendre la psychologie du couple, en partant de trois histoires qui ont été vécues. « A partir du récit des cas et des histoires qu’Adriana a pu entendre, on organise une discussion autour du thème choisi. Par exemple, s’agissant de l’infidélité, nous avons pu aborder des questions telles que : toutes les infidélités se ressemblent-elles ? Doit-on avouer ou garder le secret ? Pourquoi choisit-on de se séparer ou de rester ensemble ? »
Si Patrick Estrade apporte certes des clés pour mieux gérer la vie de couple, mais ne promet pas de solution miracle : « Je ne vais pas au-delà. Il appartient à chacun de savoir ce qu’il veut faire de ces clés. Le but est d’accompagner les gens dans leur réflexion, pas de réfléchir à leur place. »