Pompes funèbres : il faudra un diplôme dès 2013

Un diplôme pour les pompes funèbres sera exigé dès 2013. Un cerceuil.

Pour mieux encadrer les enterrements, un diplôme sera désormais exigé pour les pompes funèbres : "à compter du 1er janvier 2013, toute personne exerçant la profession de maître de cérémonie, de conseiller funéraire ou dirigeant/gestionnaire d'une entreprise, d'une régie ou d'une association de pompes funèbres devra être titulaire d'un diplôme spécifique", stipule le décret publié jeudi.

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Aujourd'hui, seuls les thanatopracteurs (embaumeur pour les soins donnés aux morts) doivent être titulaires d'un diplôme pour exercer leurs fonctions. Les autres agents du service extérieur des pompes funèbres ne sont astreints qu'au suivi d'une formation professionnelle de 40 à 136 heures, à l'issue de laquelle l'organisme de formation leur délivre une attestation.  Celle-ci est un simple "certificat de présence"  garantissant que la personne a assisté aux séances de formation. Aucun contrôle des connaissances acquises n'est effectué.

Un jury validera

Les diplômes couronneront "une formation théorique et une évaluation pratique" allant de 70 heures de cours pour le maître de cérémonie à 188 heures pour les dirigeants, à quoi s'ajoute une formation pratique dans une entreprise du secteur, selon le décret. Parmi les matières étudiées figurent : "hygiène", "sécurité", "psychologie et  sociologie du deuil", "pratiques et rites funéraires", la législation et réglementation funéraires, commerciale ou encore le "conseil à la vente". Les diplômes seront délivrés après examen par un jury. Leur obtention doit intervenir dans les 12 mois suivant l'embauche ou la création d'une entreprise de pompes funèbres pour les dirigeants.

Pour ceux qui seraient déjà dans le métier depuis au moins six mois, une validation de l'expérience professionnelle est possible à condition qu'ils soient titulaires du certificat exigé jusqu'ici. Seule incertitude comment vont fonctionner les jurys, composés de responsables de sociétés funéraires. "Accepteront-ils une personne si celle-ci veut venir s'installer dans leur secteur, ce qui pourrait leur porter un préjudice commercial ?", s'interroge le président de l'Association française d'information funéraire.

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