Bonjour, je n’ai pas été suffisamment précis.
Le désendoctrinement sur le sujet de l’ultra-libéralisme s’était déjà fait de lui même (il suffisait de lire le "monde diplomatique").
Après l’avoir esquivé durant des décennies, les grands partis ne pouvaient plus l’ignorer. Ils en sont donc à une phase du mensonge mou, admettre vouloir le traiter tout en ne faisant rien.
Le FDG a son rôle à jouer sur ce thème.
Le projet mondialiste repose sur plusieurs axes dont en voici deux :
- L’ultralibéralisme et la domination financière, qui attaque la société "par le haut". Dogmes axés sur l’europe, l’euro, l’atlantisme.
- L’immigration illimité, donnant lieu à une société divisée et fortement communautarisée, attaquant la société "par le bas". Dogmes basés sur la charabia de la "diversité-métissée-plurielle".
Si les gens de gauche réfléchissaient et analysaient la propagande médiatique dans sa totalité, ils verraient, ils reconnaitraient ces deux artefacts. Hors, ils n’en reconnaissent qu’un, alors que l’autre est pourtant bien visible, en gros et gras. Mais ils feignent d’ignorer ou gardent volontairement des œillères. Tout ce qui sort des médias, hormis les faits-divers fait partie de la propagande globale, on ne peut laisser sur le pavé un des secteurs. Malheureusement c’est le cas.
J’en ai déjà parlé, mais ma réflexion personnelle (je n’ai pas souvenir d’avoir lu des articles sur ce sujet), est qu’il existe un projet de gauche globale, encore et toujours.
Le PS n’est plus aussi radical qu’avant sur les thèmes de "l’attaque d’en bas". Il fait des appels du pieds sur les sujets de la sécurité ou de plus de mesure sur la question migratoire (des promesses n’engagent à rien). Il essaie de se légitimer aux yeux des français pour faire croire qu’ils sont aussi capable de traiter ce genre de sujet, comme la droite.
Par contre, il restent des ultra-libéraux, saupoudrant leur discours d’une prise en compte des problèmes de la mondialisation, sans pisser bien loin.
On a donc un parti globalement :
- moins excessif sur la "diversité"
- toujours ultra-libéral.
Du coté du FDG, on fait en sorte de capter les voix en colère, et très soucieuses des problèmes de la mondialisation. Et ça marche.
Et comme l’admettent des gens du FDG eux-même, mélenchon semble se ralentir lui même, en faisant une flatterie excessive des thèmes de l’immigration, du métissage, et autres artefacts idéologiques typiques. Cela ne peut plaire à tous les français, il le sait. Il sait même qu’une majorité de plus en plus importante y deviennent réfractaires.
On a donc un parti globalement :
- excessif sur la "diversité".
- presque excessif sur le thème anti-libéral (ou du moins imprécis)
L’intérêt de ce projet de gauche globale est de rapatrier les votes du FDG vers ceux du PS. Cette fois ci, mais également à toutes les prochaines élections, bien entendu.
Les excès du FDG l’assure de ne jamais atteindre un score qui dépassera les 12%, 15% grand maximum.
A la finale, ce projet de gauche globale permet de :
- maintenir ou intensifier l’ultra-libéralisme.
- maintenir ou intensifier l’extrémisme migratoire et le communautarisme.
Pour cela, il suffit de prendre le pire des programmes du PS et du FDG, et de tirer la chasse sur le reste.