Une enquête menée en 2011 par la Fondation Médéric Alzheimer
nationale montre que les psychologues sont présents tout au long de
la prise en charge des malades d'Alzheimer, du diagnostic à la fin
de vie.
L’étude réalisée en association avec Fédération française des
psychologues et de psychologie (FFPP), la Société française de
psychologie (SFP) et le Collège des psychologues cliniciens
spécialisés en neuropsychologie du Languedoc-Roussillon (CPCN-LR) a
interrogé 3 250 psychologues. 29 % d’entre eux ont déclaré être
intervenus auprès de malades d'Alzheimer, avec 24 patients suivis
en moyenne. Ces psychologues sont plus jeunes que la moyenne (36
ans contre 41 ans) et sont plus nombreux à être diplômés depuis
2000. Rien d’étonnant à cela puisque le début des années 2000
correspond à la délivrance de nouveaux diplômes de psychologue avec
spécialité en gérontologie et à la création de postes de
psychologues dans les établissements hébergeant des personnes âgées
dépendantes (Ehpad).
Selon l’enquête, 40 % des psychologues interrogés interviennent
lors du diagnostic, 52 % apportent des informations sur la maladie,
79 % assurent un accompagnement des malades, 56 % sont appelés sur
des situations de crise et 45 % apportent leur soutien en fin de
vie.
La Fondation se réjouit de ce large éventail d’actions menées
tout au long de la maladie.
Dans 70 % des cas, quel que soit l’état du patient, son accord
est demandé par le psychologue avant toute intervention. L'examen
psychologique de la personne malade se base sur un entretien
individuel (pour 95 % des psychologues), une observation de son
comportement (87 %), l’évaluation de ses fonctions cognitives (51
%) et de son efficience cognitive globale (41 %).
Interrogés sur leur rôle, les psychologues sont 90 % à
considérer qu’ils apportent un soutien psychologique au malade
d’Alzheimer et 47 % qu’ils participent à sa stimulation
cognitive.
Ils estiment aussi épauler les aidants (93 %) et les
professionnels intervenant auprès des patients (91 %).
Concernant leurs pratiques professionnelles, les trois quarts
d’entre eux déclarent rencontrer des difficultés en raison de la
comorbidité psychiatrique et neurologique des patients, de leurs
problèmes de communication ou de leur état de dépendance.
AC
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