Selon les profils analysés, on trouve l'ambitieux et l'extraverti François Bayrou qui marque de très bon point en matière de domination, d'optimisme... Par contre, il manifeste certaines faiblesses comme: la froideur au niveau de communication non verbale, l'hésitation, la passivité et le manque d'expressivité faciale et corporelle.

Il y a aussi l'accommodant agréable François Hollande, ce leader socialiste a obtenu un score de domination remarquablement bas pour un dirigeant (7 contre 21 pour Sarkozy). Son esprit de coopération et son profil de pacifiste lui permettent de gagner facilement la confiance des autres. Et malgré son manque d'expérience international, il dispose d'un taux élevé de "complexité intégrative", adapté pour bien gérer les crises internationales.

Quant à Marine le Pen, elle affiche le profil de la dominante révoltée combiné avec l'absence totale du sentiment d'humilité. La fille Le Pen a tout pour faire carrière d'un vrai leader politique. Son ambition fait penser qu'elle a repris le flambeau de son père par devoir et non pour le pouvoir.

L'indigné susceptible Jean-Luc Mélenchon qui réagit d'une façon disproportionnée en enveloppant des déficits personnels tels que: l'anxiété et le mauvais estiment de soi. Mais son côté extraverti et ambitieux peut compense ses défauts. Autres facteurs qui ont participé à la définition de sa personnalité se résument dans le divorce de ses parents et son départ de Tanger vers la Normandie.

Dominant et émotionnel, Nicolas Sarkozy l'actuel président marque de l'instabilité émotionnelle, qui peut résulter le pire comme le meilleur. Selon le rapport du profiling, Sarko est narcissique compensatoire doté d'une grande capacité d'adaptation avec les situations, ainsi que de changement d'opinion. Ces excès continuent par critiquer les autres et sa communication non verbale traduisent sa nervosité. C'est un faux dur qui menace et ne fais pas de mal.