Chers membres,

En dépit d’une séance des quatre sorcières positive en Europe, le bilan hebdomadaire est négatif pour les places européennes, avec des pertes comprises entre -1 et -2%, sur fond d’incertitudes au sujet de la Grèce. Wall-Street a, en revanche, fait cavalier seul avec notamment des nouveaux records jeudi pour le NASDAQ COMPOSITE, rassuré par la Fed qui conservera une politique accommodante malgré une à deux hausses des taux d’ici la fin de l’année.
La semaine débute en fanfare, avec les nouvelles propositions faites par le gouvernement grec, ce qui laisse présager qu'un accord sera trouvé avant la date fatidique du 30 juin.

Indices

Sur la semaine écoulée, c'est Athènes qui signe la pire performance (-11.2%) mais elle progresse de 9% ce lundi, dans l'espoir d'un accord. Le Footsie a perdu 1.1%, le DAX a cédé 1.4% et le CAC40 -1.75%.
Outre Atlantique, les scores sont positifs : le DOW JONES gagne 0.65% et le SP 500 0.75%. Quant au NASDAQ COMPOSITE, il progresse de 1.3%, avec un nouveau record historique (voir graphique).
La Chine a décroché de 13.3% sur la semaine.

Le Nasdaq Composite

L'indice élargi des valeurs technologiques américaines dépasse ses plus hauts de 2000, 15 ans après.

Matières premières

La volatilité s’est réduite sur le compartiment des matières premières avec des sous-jacents globalement stables sur la dernière séquence hebdomadaire. Le CRB se situe à l’équilibre sur les 225 points. Les métaux précieux ont tenté une énième fois une relance mais sans grande énergie. L’or cote sous les 1200 USD et l’argent 16.20 USD l’once.
Le pétrole voit ses prix se stabiliser à 63 USD le baril pour le Brent et 60 USD pour le WTI ; l’évolution négative des stocks aux Etats-Unis se contrebalance avec la possibilité de voir l’OPEP augmenter sa production.

Le WTI

Après un double bottom caractérisé, la configuration du WTI enchaîne une phase de distribution à faible volatilité.

Marché obligataire

Sur le marché des obligations, la plupart des performances de la semaine passée ont été éclipsées par un mouvement soudain, ce lundi matin. Les rendements des pays périphériques perdent ainsi une vingtaine de points. Le taux grec se tend de 20 points de base sur la semaine alors que la chute est de 140 bps aujourd’hui.
Aux Etats-Unis, les amplitudes hebdomadaires restent faibles comme en France et en Allemagne.

Le taux italien à 10 ans

Les investisseurs croient en un accord au sujet de la Grèce, ce qui réduit les risques de contagion, à l'image de la détente observée sur la référence italienne à 10 ans.

Marché des changes

L’euro s’affirme avec l’espoir d’une entente entre la Grèce et ses créanciers. La monnaie unique se négocie de manière ferme face au dollar à 1.14 et face au yen à 140. En revanche, la devise japonaise continue de se dégrader et affiche des plus bas face à la livre sterling à 196.
Le dollar se trouve, par conséquent, en phase de consolidation contre les devises majeures, à l’image du câble à 0.71 USD.

Evolution de l'USD / YEN sur 10 ans

La politique monétaire de la banque japonaise dégrade par pallier le yen.

De nouveaux catalyseurs pour les actions

Les nouvelles sont riches en ce début de semaine sur les marchés actions. Le secteur de la téléphonie demeure recherché, avec une offre de Numéricable pour le rachat de SFR. C’est un montant de 10 milliards d’euros qui est évoqué par une source proche du dossier.
D’autres part, il semblerait que quelques avancées sur le dossier grec permettent notamment au secteur bancaire européen de se ressaisir. BNP Paribas et Crédit agricole profitent du mouvement, en affichant une hausse de plus de 4% alors que dans le même temps, l’indice sectoriel bancaire grec progresse de près de 20%.

Statistiques économiques

La semaine passée en Europe, l’indice ZEW (climat des affaires) a largement déçu à 31.5 vs. 37.5. Les indices des prix à la consommation étaient conformes aux attentes. Aux Etats-Unis, de nombreuses publications ont manqué le consensus, à l’image de l’indice Empire State, de la production industrielle et de l’indice des prix à la consommation. Néanmoins, le tableau n’est pas tout noir, avec des permis de construire et un indice « PhillyFed » qui ont dépassé les anticipations (15.2 contre 8.1 attendu pour ce dernier).

Les investisseurs prendront connaissance mardi des indices PMI manufacturier et services en Europe puis de l'indice IFO mercredi.
Aux Etats-Unis, la semaine sera un peu plus occupée avec les commandes de biens durables, l’indice PMI manufacturier et les ventes de logements neufs. Mercredi, sera publié la dernière estimation du PIB américain. Le lendemain, les intervenants seront attentifs aux dépenses des ménages et à l’indice PMI services. Enfin, vendredi, l’université du Michigan rendra public la seconde estimation de l’indice de confiance du consommateur.

Les marchés retrouvent une psychologie positive

La bourse n’aime pas l’incertitude. Cette expression de « stress » s’est vérifiée sur les récentes séquences journalières où la crainte d’un « Grexit » a globalement perturbé les initiatives des investisseurs.
Néanmoins à l’approche d’une solution, certes compliquée mais de plus en plus plausible avec Athènes, la pression se relâche et les rebonds graphiques se mettent en place. Une telle issue favorable soulagerait considérablement les indices.
La stratégie de Zonebourse, confirmée par sa forte exposition dans le portefeuille Europe, anticipait ce scénario de sortie haussière des actions après une phase de consolidation verticale de grande ampleur mais pas suffisante pour remettre en cause la puissante tendance primaire ascendante.
Notre sélection PEA dégage plus de 20% de performance sur le premier semestre 2015 et si vous voulez connaitre sa composition et les futurs arbitrages pour dupliquer nos résultats, n’hésitez pas à vous abonner à nos services.