Ces dernières années, la psychologie a vécu ce que ses membres ont appelé une « crise de la reproductibilité » : la révélation, ou plutôt la confirmation, qu’un nombre élevé de recherches souvent citées n’avaient jamais fait l’objet d’un effort pour être reproduites (et par conséquent, pour voir leurs résultats confirmés), et que parmi celles qui avaient fait l’objet d’un tel effort, plusieurs avaient échoué. C’est la même démarche qu’a suivie une équipe de l’Université de Kyoto, au Japon. Publiée dans le British Journal of Psychiatry, leur recherche serait la première du genre à tourner autour des études psychiatriques — et sûrement pas la dernière.
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