Selon une étude menée par la London School of Economics et Goodyear, il existerait sept profils psychologiques au volant. Quel est le vôtre ?
« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même« , devisait Sun Tzu dans L’Art de la guerre. Or la route des vacances s’apparente parfois à un champ de bataille, où quelques notions de psychologie (voire de psychiatrie…) peuvent s’avérer utiles. C’est peut-être ce qui a conduit les chercheurs de la London School of Economics (LSE), en collaboration avec Goodyear, à produire cette étude très sérieuse qui définit scientifiquement sept types de personnalité au volant, après de nombreux entretiens.
1. Le professeur
Non, ce n’est pas un émule d’Alain Prost. Il tient à faire savoir aux autres conducteurs ce qu’ils sont fait de mal, et en attend de la reconnaissance.
2. Le je-sais-tout :
Il est persuadé d’être entouré d’incompétents et se complaît à leur crier dessus avec condescendance, bien à l’abri dans sa voiture.
3. Le compétiteur :
Celui-là ne peut tolérer de ne pas être devant. Vous savez, c’est lui qui démarre en trombe au feu vert, force le passage sur la voie de gauche à coups de pleins phares, ou résiste si vous essayez de le dépasser.
4. Le justicier :
Une variante violente du professeur. Lui n’hésite pas à sortir de sa voiture pour venir expliquer la vie à ses victimes.
5. Le philosophe :
Le conducteur modèle qui est au-dessus de toutes les incivilités ou les erreurs, prend sur lui et garde une totale maîtrise émotionnelle.
6. « L’éviteur » :
Pour lui, les autres conducteurs ne sont que des obstacles impersonnels, des aléas de la route dont il s’accommode tant bien que mal.
7. L’évadé :
Il ne peut pas se concentrer uniquement sur sa conduite et passe son temps à tripoter son autoradio, voire à téléphoner.
« La plupart de ces comportements peuvent conduire à des situations dangereuses sur la route, explique Olivier Rousseau, vice-président de Goodyear en charge de la zone Europe de l’ouest/Moyen-Orient/Afrique. Comprendre quel type de comportement nous adoptons et quel contexte le provoque est un premier pas pour mieux le contrôler et rendre la route plus sûr pour nous comme pour les autres. Au-delà de la répression par la loi, l’éducation et l’expérience restent les meilleurs moyens d’appréhender l’aspect social et émotionnel de la conduite, et d’atteindre les meilleurs résultats en matière de sécurité routière. »
Et vous, dans quel type de conducteur vous reconnaissez-vous le mieux ?
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