Si l'on pouvait se douter que de se mettre au lit dans un état particulièrement nerveux n'aidait pas à s'endormir, un professionnel de la santé vient d'établir un lien relativement direct entre stress et insomnie. Dans le livre Sleep and Affect : Assessment, Theory and Clinical Implications qu'il co-signe avec plusieurs autres chercheurs, le professeur de psychologie américain Matthew D. Feldner livre ainsi quelques pistes sur le sujet.
Selon lui, l'insomnie pourrait être provoquée par certaines réactions au stress, de celles qui, pour citer Pourquoi Docteur ?, "suscitent une réponse émotionnelle". Pour le professionnel, "ce que nous appelons les facteurs de stress tendent à être plus sensibles aux émotions chez les personnes qui n'ont pas bien dormi, et l'excitation émotionnelle semble aussi interférer avec la qualité du sommeil".
Sommeil : le stress pas directement responsable d'une mauvaise qualité
Ce qui sous-entend que le stress ne serait qu'un responsable indirect d'insomnies chroniques, et que la qualité du sommeil serait davantage altérée par les réponses émotionnelles rendues par un état de nervosité. De précédentes enquêtes avaient d'ailleurs révélé que des troubles de l'humeur pouvaient expliquer un manque de sommeil chronique.
De courtes siestes diurnes pour se rattraper ?
Pour indication, on peut considérer être insomniaque à partir du moment où l'on présente des difficultés à s'endormir trois fois par semaine, et ce en l'espace d'un mois. Et si une sieste en journée peut réparer en partie une mauvaise nuit, elle doit s'avérer courte pour être efficace. Le meilleur remède restant de se coucher plus tôt le soir suivant.
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