L'information nous vient du site santelog. Pour son étude, le chercheur en psychologie Wang Zhe a examiné 216 jumeaux monozygotes et 298 jumeaux dizygotes. Il s'est ainsi rendu compte que ces derniers pouvaient éprouver des degrés d'angoisses différents quant à l'approche des mathématiques. Des conclusions qui expliqueraient les difficultés rencontrées par certains élèves et qui perdurent parfois chez les adultes. Publiée dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry, l'étude concernait des élèves de maternelle ou de première année de collège. Les enfants concernés ont ensuite été évalués à 8 reprises jusqu'à un âge maximal allant de 9 à 15 ans. C'est en utilisant des outils statistiques liant mesures de l'anxiété, résultats en mathématique ou encore lecture que les chercheurs ont pu "estimer la part d’influence des facteurs génétiques dans ces résultats". Il est sûr que l'utilisation d'instagram ne vous aidera pas, puisque l'application est réputée pour faire perdre la mémoire...
Si les facteurs génétiques peuvent expliquer à 40% les différences individuelles : les "prédispositions génétiques non seulement par la performance cognitive objective du sujet en mathématiques mais aussi sa tendance naturelle à l'anxiété" justifieraient cette peur des maths. Il faut savoir que l'anxiété joue un rôle très négatif sur le corps humain, pouvant inhiber totalement les capacités de certains. De nouvelles aptitudes peuvent se voir totalement freinées dans leur développement notamment. C'est en ce sens que l'étude tend non seulement à démontrer sa thèse initiale, mais envisage aussi l'entreprise de programmes pouvant aider à la régulation de cette émotion néfaste. Toutefois, des désaccords subsistent sur la question puisqu'une étude inverse démontre qu'être nul en maths n'a rien à voir avec la génétique.
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