IG Nobel : Des Français récompensés par un prix Anti-Nobel !

Le prix Ig Nobel de psychologie, dcern aux chercheurs franais qui proposent un vritable show en guise de remerciement

"Plus une vache reste allongée longtemps... plus il est probable qu'elle se relève bientôt." Ce sont ce genre de recherches surprenantes que l'université d'Harvard récompense chaque année avec les prix IG Nobel, sortes d'anti-Nobel. Lors de cette 23e cérémonie, ce sont des Français qui ont reçu le prix de psychologie. Cocorico ?

Si certaines recherches donnent à réfléchir, elles peuvent également prêter à rire. Ce sont ces recherches farfelues que la prestigieuse université d'Harvard récompense chaque année avec beaucoup d'humour en célébrant les IgNobel, (prononcer "ignoble", à l'anglaise) sortes de prix "anti-Nobel". La 23ème cérémonie se tenait jeudi 12 septembre sur un ton décalé et a notamment récompensé un groupe de chercheurs français pour leurs recherches en psychologie.

Plus on boit, plus on se trouve beau ?

L'étude en question a été dirigée par l'université grenobloise Pierre Mendès-France, en coopération avec les université de Paris-Descartes, Paris VIII et l'université d'Etat de l'Ohio. En bref, elle a établi que plus nous buvons, plus nous nous trouvons beaux. Baptisée "Beauty is in the eye of the beer holder" - "La beauté est dans les yeux du porteur de bière", jouant sur l'expression anglaise "la beauté est dans les yeux de celui qui regarde [beholder]" - rien que son intitulé est un beau morceau d'humour, alliant recherche sérieuse et angle cocasse, que l'université d'Harvard a jugé digne du prix IgNobel de psychologie. 

Le meilleur et le pire des prix anti-Nobel 2013 

Le prix de médecine a été décerné à une équipe sino-japonaise, raconte Le Parisien, qui a décidé d'étudier les effets de l'opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque.

Encore plus insolite, une étude a démontré, après des années de recherche, que plus une vache est restée allongée longtemps... plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt. Cette recherche en forme de mauvais proverbe chinois est le fruit de scientifiques de divers pays (Britanniques, Néerlandais et Canadiens) qui ont également découvert que si une vache se relève, il est compliqué de savoir quand elle va se recoucher.

L'anti-Noblel (IG-Nobel) de la Paix a quant à lui été remis à un véritable chef d'Etat : le président de la Biélorussie Alexander Lukashenko, qui fait une telle ode à la liberté qu'il a déclaré illégal d'applaudir en public. Sa police d'Etat a aussi été saluée pour avoir arrêté un homme sensé avoir applaudi... même s'il n'avait qu'un seul bras.

En biologie, le prix a été remis à une équipe mixte réunissant la Suède, Afrique du Sud, Allemagne, Australie et la Grande-Bretagne, qui se sont tous unis pour démontrer que les scarabées bousiers, quand ils sont perdus, retrouvent leur chemin en regardant la voie lactée. Pour ce qui est du prix de Physique, il est allé à un groupe de chercheurs italiens, français, russes, suisses et britanniques qui ont démontré que certaines personnes seraient physiquement capables de courir sur la surface d'un étang... oui, mais si celui-ci était sur la lune. Enfin, l'anti-Nobel de chimie a récompensé une équipe japonaise qui a décortiqué le processus par lequel les oignons font pleurer pour établir qu'il était bien plus complexe que les scientifiques ne le pensaient.

Des chercheurs chevronnés, chaperonnés par une fillette de 8 ans 

Le Parisien précise que les prix ont été remis par cinq véritables prix Nobel et que les gagnants, après un voyage entièrement à leurs frais, avaient deux minutes pour faire leur discours de remerciement. C'est même une fillette, impassible, qui surveillait qu'ils respectent bien le temps imparti, débarquant comme un enfant pénible en hurlant que le temps avait été dépassé. Définitivement comique et décalé.

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