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  École : sauter le petit-déjeuner a des conséquences sur la santé et la psychologie des élèves
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  Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste : "Le petit-déjeuner est une victime collatérale du manque de sommeil"
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À quelques jours de la rentrée scolaire, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC) s'est penché sur le petit-déjeuner. Si les résultats ne sont guère surprenants, ils posent problème alors qu'un enseignant sur deux constatent que trois ou quatre enfants par classe ont le ventre vide en passant les portes de l'établissement. Un manquement qui a des conséquences sur la santé et la psychologie de l'enfant.

Une mauvaise habitude alimentaire qui s'associe généralement avec le manque d'heures de sommeil. "Pour moi c'est très clair, le petit-déjeune est une victime collatéral du manque de sommeil. Il y a environ 30 minutes à une heure de manque de sommeil selon l'âge et pour un enfant cela peut être énorme", juge Laurence Plumey, médecin nutritionniste qui pointe aussi du doigt l'exigence des parents. 

Déséquilibre alimentaire et manque d'attention

Mais les conséquences sont importantes pour les élèves, notamment d'un point de vue alimentaire. "C'est à partir de 9 ou 10 heures que je commence à avoir faim et le midi quand il y a quelque chose que j'aime bien je me jette dessus mais il faut que je me retienne pour ne pas trop manger", détaille Léa, élève de CM2 et adepte du réveil à la dernière minute.

Le déséquilibre alimentaire donc mais aussi un manque flagrant d'attention sont les principales conséquences. "Il va être fatigué, il va avoir des difficultés de compréhension des connaissances qu'il va acquérir à l'école. Tout simplement, il risque de décrocher au niveau des résultats scolaires", selon le nutritionniste Arnaud Cocaul.