Des parquets à la psychologie du sport

À 27 ans, Frank Muller, qui avait pu concilier ces dernières années ses études et le basket, aidant le T71 à conquérir trois titres de champion consécutifs, a renoncé cette saison à faire les allers et retours entre Berlin et Dudelange. «À l'issue de mes études en psychologie du sport, j'ai fait le choix de rester à Berlin. J'exerce en tant qu'indépendant, mais je travaille aussi avec des personnes atteintes d'un handicap mental et j'interviens dans des cours dans une université de Berlin», explique l'international luxembourgeois.

Si la psychologie du sport s'est bien développée depuis dix ans, les opportunités restent plus nombreuses en Allemagne qu'au Luxembourg. «Le travail mental y est aussi bien considéré que l'entraînement physique», insiste Frank Muller, qui avait œuvré l'an passé pour l'Alba Berlin, club de basket de Bundesliga.

Il n'exclut pas de revenir

Il intervient aussi bien auprès d'équipes, de sportifs de haut niveau que d'amateurs qui veulent «finir un marathon ou une course de vélo». En général, les sportifs viennent chercher «un soutien mental pour atteindre en compétition le niveau qui est le leur à l'entraînement».

Convaincu que son vécu de sportif est un atout dans son métier, il garde un œil sur le début de saison mitigé du T71 (3e après sept journées). «Ils ont dû s'adapter à de nombreux changements», insiste Frank Muller, qui n'exclut pas de revenir un jour. «Il ne faut jamais dire jamais».

(Nicolas Martin/L'essentiel)

Leave a Reply