Coaching, emotional freedom technique : quésako ?

Si l’EFT ne semble pas connue au Maroc, elle l’est pourtant ailleurs. Et c’est Gary Craig qui l’a créée.

«L’EFT est basée sur la découverte que les déséquilibres dans le système énergétique du corps ont des effets profonds sur la psychologie de la personne». L’explication de son fondateur est claire. La formation est désormais assurée à partir du mois de février par Jean Michel Gurret, certifié IFPEC. La formation s’articule en 47 séances, toutes suivies par le spécialiste et la praticienne Saïda Salime.

Pour la première fois, une telle formation sera accessible au Maroc à toute personne désirant acquérir la maîtrise de cet outil de thérapie. Cette technique admet un large champ d’application selon les cas de figure. Elle sert aux thérapies psychiques ou physiques mais elle est aussi utilisée dans le coaching. «L’EFT est utilisée pour réparer ce qui a été abimé ou bien pour améliorer encore plus ce qui fonctionne déjà», poursuit la coach. En clair, l’EFT appartient à la famille des thérapies énergétiques. Elle permet de connecter l’esprit et le corps afin d’éliminer les émotions négatives tout en optimisant l’état physiologique du corps. S’inspirant de la PNL, cette technique agit directement sur le mental. Elle s’emploie dans la kinésiologie, et puise ses racines dans la médecine orientale car elle utilise les points d’acupression. «L’EFT permet de modifier des croyances, des souvenirs et des raisonnements, un langage émotionnel et des comportements, qui sont derrière une problématique», explique Saïda Salime. Les exemples de situation où cette technique peut s’appliquer sont nombreux. Une personne qui dit «Je n’arrive à rien faire,/ je n’ai pas confiance en moi,

/ je suis vraiment nulle, / j’ai accumulé les échecs dans ma vie….. fait que sa croyance de base peut être: «Je suis nulle / je ne vaux rien / je n’ai pas de valeur»….

La technique permet de modifier les croyances grâce à un nouveau raisonnement. «Nos croyances déterminent nos raisonnements et de là découlent les émotions que nous ressentons qui, elles-mêmes, précèdent nos comportements. Donc, si je crois être nul, mes comportements vont être en rapport avec ma croyance, et les comportements que je vais adopter vont avoir des résultats qui viennent renforcer encore plus ma croyance ... Le cercle est vicieux». Les exemples avancés par l’experte sont clairs. Et la technique de l’EFT permet de «réécrire» quelque part un nouveau comportement de manière rapide. Il devra tenir aussi des stratégies cognitives avec la stimulation de points d’acupression spécifiques connus pour agir sur le système électrochimique du cerveau….

En clair, lors d’une séance EFT, la personne est exposée à sa problématique. Le fait d’en parler active son capital émotionnel. La stimulation des points d’acupuncture agira directement sur le corps et spécialement sur le cerveau. «On opère ainsi des changements dans le fondement neurochimique des pensées, des souvenirs, des émotions et des comportements, et ainsi  on arrive à changer une croyance, une émotion, un comportement…», développe la spécialiste. La technique paraît simple mais ce sont des thérapeutes et des médecins qui peuvent l’utiliser. Cette technique est indiquée dans les cas d’anxiété, de phobies, de difficulté à se libérer de substance addictive, d’insomnie, de boulimie ou d’anorexie et même dans certains cas d’allergie et de douleurs physiques.
 

Billet: Bonnes résolutions

C’est connu : les changements arrivent en fin d’année en entreprise. Et les salariés doivent s’attendre à des surprises, bonnes ou mauvaises, en début d’année. Les entretiens d’évaluation sont certainement les principaux indicateurs. En découlent les promotions, les augmentations et les dotations en avantages sociaux… Mais en temps de crise, il ne faut pas s’attendre à des miracles sauf s’il est assujetti à des enjeux ou des objectifs de résultats tenus. A promesses tenues, la motivation des salariés sera à son niveau le plus haut. A contrario, les salariés qui n’ont pas eu reconnaissance de leurs efforts prennent les résolutions qui s’imposent en début d’année. Car il est clair : le développement personnel conditionne une trajectoire dans le bon sens. Une personne qui n’arrive plus à contenir ses humeurs face à des agissements injustes de la part de sa hiérarchie sera amenée à prendre des décisions définitives pour protéger son mental. Ne pas se prendre en main serait fatal pour des personnes fragiles. Les autres devraient se résoudre à prendre les bonnes décisions pour avancer dans la bonne direction. Mais une chose est sûre : le décryptage des situations est une qualité. Toutes les personnes ne sont pas dotées d’une telle sensibilité mais ceux qui ont le flair savent se positionner pour trancher. Et le début d’année représente le bon timing. Les décideurs le savent. Et ceux qui sont consciencieux savent renforcer leurs équipes par des rétributions pour les plus méritants. Les résolutions du bon manager devraient être orientées vers une stratégie globale.

Une stratégie qui ne pourra être mise en œuvre que si les moyens humains sont alloués de la manière la plus judicieuse et la plus équitable. Ne pas se rendre compte de ce paramètre dans l’élaboration de la stratégie globale conduira au dérapage.

Et le dérapage en temps de crise s’avère fatal. Ceux qui l’ont compris s’entourent des personnes les plus recommandées pour atteindre les objectifs retenus dans la politique globale. Et c’est la cohésion de l’ensemble de ses résolutions qui devra être mise dans la balance et discutée pour trouver des compromis entre la direction générale et les équipes. Ceci confirme l’importance de l’entretien individuel d’évaluation en fin d’année qui permet d’identifier les compétences et dégager les budgets y afférents pour relever les challenges de l’année suivante. Sans cela, le flou persiste et la démotivation oriente les résolutions vers la quête de nouvelles opportunités.

 

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