La personnalité, c’est l’unité stable et individualisée d’un ensemble de conduites. Au sein du développement, elle apparaît comme la synthèse durable des actions, ou interventions psychiques d’un sujet.
Elle est une constitution d’attitudes au sein des comportements, et elle a trois fonctions psychologiques qui sont le contrôle, l’identification et l’investigation. La stabilité de la personnalité suggère l’existence de correspondances structurales et neurobiologiques.
[...] Le degré de ressemblance entre les jumeaux de chaque paire est estimé au moyen d’un coefficient de corrélation intra paire sur le plan quantitatif et qualitatif, selon le trait de caractères observés. La ressemblance intra paire est d’autant plus grande que le coefficient de corrélation est grand. Il a alors été observé par exemple pour l’extraversion, le névrosisme et le psychotisme, des coefficients de corrélation plus importants pour les MZ que pour les DZ. De même, Carlier en 1999 a trouvé des résultats similaires pour des pathologies mentales comme la schizophrénie et la psychose maniaco- dépressive. [...]
[...] Elles jouent respectivement un rôle dans l’augmentation et la diminution de la fréquence cardiaque et du débit sanguin notamment, dans les situations liées au stress. Miller (cité dans HANSENNE, M., Psychologie de la Personnalité) a montré en 1999 que des sujets présentant un score faible pour l’agréabilité avaient un taux d’adrénaline plus élevé, alors que ceux qui présentaient un score faible pour l’extraversion avaient des taux élevés d’adrénaline et de noradrénaline. Ainsi cet aspect de la physiologie est un exemple de contraintes biologiques sur la personnalité. [...]
[...] En psychologie sociale, la personnalité est décrite comme un ensemble de modalités stables d’interactions entre corps et esprit d’un individu, avec son environnement social, psychique et intellectuel. En clinique, la personnalité est la résultante de toutes les adaptations à la réalité, c’est-à-dire un ajustement et un compromis entre les différentes instances, ces dernières étant considérées comme dynamiques. Ce sont les questionnaires de personnalité qui sont utilisés pour décrire personnalités clinique et psychopathologique, attribuer des diagnostics, et prédire des comportements en psychologie du travail.correspondant. I. Approche différentielle de la personnalité La psychologie différentielle est une sous discipline qui s’applique à décrire et interpréter les différences interindividuelles. [...]
[...] En effet, bien que cette théorie ait été validée dans différents pays, différentes langues, et auprès de groupes d’individus divers, à tel point qu’il se pourrait qu’elle reflète quelque chose de fondamental dans la nature humaine, certains auteurs soulignent que le consensus sur ces cinq dimensions descriptives est impressionnant en regard du manque d’interprétations théoriques qui expliqueraient en quoi ces dimensions sont fondamentales. II. Approche physiologique de la personnalité 1. Influence des hormones Plusieurs études d’endocrinologie et de psychophysiologie ont montré que certaines caractéristiques de la personnalité sont sous l’influence de certaines manifestations physiologiques. [...]
[...] Les jumeaux vivant dans des familles différentes n’auraient pas besoin de ce processus ce qui entraînerait finalement qu’ils se ressemblent davantage. Une autre méthode permettant d’étudier l’impact de l’hérédité est la comparaison des enfants adoptés avec d’une part, leurs parents biologiques, dont ils ont hérité le patrimoine génétique, et d’autre part, leurs parents adoptifs, avec qui ils ont été élevés et donc avec qui ils partagent le même environnement. Plusieurs auteurs se sont ainsi intéressés à l’origine des différences interindividuelles. [...]