L’Université américaine d’Harvard a décerné son anti-Nobel de psychologie à des chercheurs français qui ont découvert que, plus on boit d’alcool plus on se trouve beau.
Chaque année, l’Université américaine d’Harvard décerne ses prix « anti-Nobel » à des vrais chercheurs qui ont publié des études on ne peut plus sérieuses sur des thèmes totalement improbables. Organisée conjointement avec le magazine Annals of improbable research, les prix récompensent « des chercheurs qui d’abord font rire et ensuite font réfléchir » avec des études scientifiques.
Hier soir, une équipe de chercheurs de l’Université Pierre Mendes-France, de Grenoble, a donc reçu l’anti-Nobel de psychologie pour son étude intitulée « Beauty is in the eye of the beer holder » et qui montre que « plus on boit d’alcool, plus on se trouve beau ». Une étude qui a échappé à notre vigilance… mais en revanche nous n’avons pas oublié de vous parler de l’étude qui prouve que « quand on devient père, on se trouve plus beau ».
Au cours de cette même cérémonie, l’anti-Nobel de médecine a été décerné à des chercheurs chinois et japonais ayant étudié les effets de la musique d’opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque, l’anti-Nobel de biologie et d’astronomie à des chercheurs suédois ayant prouvé que lorsque les bousiers (une variété de coléoptères) perdent leur chemin, ils se repèrent grâce à la voie lactée, et l’anti-Nobel de chimie à des chercheurs japonais qui ont enfin découvert pourquoi éplucher des oignons nous fait pleurer.
Le clou de la cérémonie est, chaque année depuis 1991, la remise de l’anti-Nobel de la probabilité. Cette année, il a été décerné à une équipe de chercheurs de Grande-Bretagne et des Pays-Bas qui a montré que « plus une vache est restée allongée longtemps, plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt ».
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