Qu'est ce que j'entends à la radio ? La ministre de l'Éducation nationale supprimerait latin et grec des programmes du secondaire ?
Mais, supprimer latin et grec de l'instruction c'est supprimer le français !
Le sens des mots français, c'est le latin et le grec qui le donnent.
J'ai eu la chance de faire des études de sociologie et de psychologie à l'université. Des collègues demandaient souvent, sur les bancs de la fac : que veut dire ce mot du prof ? Par exemple « tératologie ». Je connaissais le mot grec : « teratos » : monstre, je pouvais répondre : c'est l'étude des monstruosités des êtres vivants.
Sociologie, psychologie, théologie, médecine, physique, chimie abondent de ces mots formés du grec et aussi du latin. Les racines de notre langue française sont là, et aussi des langues latines, même de l'anglais que l'on cherche dès le primaire à nous inculquer.
Votre rôle de « pédagogue », Madame Najat Vallaud-Belkacem, est de « conduire enfants et jeunes » à l'école de notre langue, et voilà que vous en arrachez les racines !
Gilles Lacroix de Mont-près-Chambord (Loir-et-Cher)
Un redressement qui vient d'ailleurs
Depuis le début de l'année le président de la République nous annonce la reprise économique, arguant le fait que la baisse des prix du pétrole, les taux d'intérêt au plus bas et l'activation par la BCE de la planche à billets vont accélérer notre croissance et faire baisser nos déficits. François Hollande, que la presse avait qualifié meilleur économiste que Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012 oublie, volontairement ou involontairement, que ce sont des facteurs extérieurs qui favorisent actuellement le redressement de l'activité.
Tant que nous n'aurons pas réalisé nos réformes internes (baisse de la dépense publique avec pour corollaire baisse des charges des entreprises, réforme du Code du travail et réforme du millefeuille administratif), nous n'aurons pas une croissance suffisante pour améliorer nos performances économiques.
André Massé d'Aubigny-sur-Nère (Cher)