Grâce à l’étude d’une région du cerveau chez le rat, la région de l’hippocampe qui intervient dans la mémoire, des chercheurs ont découvert que la capacité de stockage des données au niveau cérébral serait 10 fois plus importante que ce que l’on pensait jusqu’alors… le cerveau humain pourrait ainsi stocker jusqu’à 10 puissance 15 octets (1 pétaoctet) d’informations, voire plus.
C’est à une équipe californienne de chercheurs de l’Institut Salk de San Diego qu’on doit cette découverte étonnante. En analysant à l’aide de la microscopie électronique en 3D et des modèles informatiques des cerveaux de rats dans la région cérébrale dédiée à la mémoire, les scientifiques ont constaté que chaque synapse, le point de jonction entre deux neurones (les cellules nerveuses du cerveau) contiendraient 4,7 bits et non 1 à 2 bits, ce qu’on croyait jusqu’alors.
Une information capitale qui change totalement la donne. Car, ramenés à la taille d’un cerveau humain, les informations stockées pourraient avoisiner 1 pétaoctet, à savoir 10 puissance 15 octets, soit dix fois plus de ce que les scientifiques pensaient.
Bien plus encore, grâce à cette étude, les auteurs de cette étude se sont aperçus qu’il y aurait non pas 2 ou 3 tailles de synapses différentes mais près de 60… qui varieraient en permanence en fonction du signal qu’elles reçoivent. Les synapses les plus fortes, par exemple, seraient capables de se transformer en 2 minutes après avoir reçu une centaine de signaux différents.
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